Jeune Afrique, 27 de Mayo- La fin du calvaire pour les familles des victimes, ou encore un reflet du miroir aux alouettes ? De fait, et contre toute attente, le procès de l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré pourrait bien avoir lieu avant la fin de l’année. Explication : l’Union africaine, l’Union européenne et le Sénégal se sont mis d’accord pour réduire considérablement le budget dudit procès : de plus de 40 milliards de F CFA à l’origine à 18 milliards, puis, au début du mois de mai, à 12 milliards. C’était jusqu’ici la principale pierre d’achoppement. Pour arriver à ce résultat, décision a été prise, entre autres, de restreindre le champ des chefs d’accusation, et donc le nombre des témoins. Les juges et les procureurs ont été désignés. Le Tchad s’est engagé à verser 2 milliards de F CFA et le Sénégal 1 milliard, le reste étant à la charge de la communauté internationale.