Jeune Afrique, 13 de Septiembre- Ceux-ci "m?ont réitéré leur détermination à honorer le Protocole de Ouagadougou, à appeler leurs sympathisants au calme et à accepter le résultat des urnes", précise dans un communiqué le ministre.
Il a précisé les avoir "appelés à l?apaisement et au respect de la lettre et de l?esprit du Protocole de Ouagadougou qu?ils ont signé" le 3 septembre au Burkina Faso et qui visait à une élection sans violences, ajoute-t-il.
"Les derniers événements survenus en Guinée ont montré qu?à l?approche du deuxième tour de scrutin, le processus électoral est plus que jamais soumis à des tensions et des violences inacceptables dans une compétition électorale", souligne aussi le ministre.
Au cours du week-end, des violences électorales ont fait un mort et 50 blessés et, pour prévenir de nouveaux incidents avant le second tour le 19 septembre, le gouvernement a décidé dimanche de suspendre pendant au moins 24 heures toutes les manifestations de rue.
La présidentielle en Guinée est le premier scrutin libre jamais organisé dans cette ex-colonie française qui, depuis son indépendance en 1958, n’a connu que des régimes dictatoriaux, civil ou militaire.