"Nous ne relâcherons pas notre vigilance vis-à-vis de la République démocratique du Congo. Bosco Ntaganda est toujours en fuite et ses soldats continuent de tuer, de violer et de semer la terreur sur leur passage dans les provinces du Kivu. L’arrestation de Ntaganda est notre prochain objectif", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Bosco Ntaganda, ex-chef d’état-major de la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), une milice armée du Nord-Kivu, est aujourd’hui général de l’armée congolaise. Il est recherché depuis mai 2008 par la CPI pour crimes de guerre.
Soupçonné de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis en 2009 au Nord et Sud-Kivu (RDCongo), Callixte Mbarushimana, un haut responsable des rebelles hutu rwandais, a été remis mardi par la France à la CPI à La Haye.
Arrêté le 11 octobre 2010 à Paris en vertu d’un mandat d’arrêt de la CPI, M. Mbarushimana a été conduit au quartier pénitentiaire de la Cour, dans la prison de Scheveningen, dans la banlieue de La Haye.
"Callixte Mbarushimana était l?un des principaux dirigeants du groupe armé rwandais FDLR, dernier mouvement créé regroupant les auteurs du génocide rwandais perpétré en 1994, dont les activités en RDC sont à l?origine des guerres du Congo", a souligné M. Moreno-Ocampo.
"Il faut bien comprendre que le viol ne saurait être utilisé comme arme de guerre. Depuis la création de la Cour pénale internationale, les dirigeants et les commandants qui planifient ou orchestrent des crimes à grande échelle contre la population civile ne doivent plus échapper à la justice", a-t-il encore indiqué.