Otages d’Aqmi : un ancien chef rebelle touareg impliqué dans les négociations ?

Jeune Afrique, 4 de Octubre- Un ancien chef de la rébellion touarègue au Mali, Iyad Ag Ghaly, est arrivé samedi 2 octobre à Gao (nord-est du Mali) pour participer aux négociations en vue de la libération de sept otages détenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a appris samedi l’AFP de sources concordantes. Selon plusieurs témoins contactés par l’AFP, Iyad Ag Ghaly, vêtu d’une tenue traditionnelle et enturbanné, est descendu d’un avion en provenance de Bamako.

Dès son arrivée à Gao (1.200 Km au nord est de Bamako), le « médiateur » s’est engouffré dans un véhicule 4X4, en direction du grand nord du Mali, vers le massif du Timétrine, ont ajoutés les mêmes sources.

Personnalité influente dans le nord du Mali, Iyad Ag Ghaly serait mandaté par le gouvernement malien pour participer à ces négociations. « Nous avons dépêché Iyad Ag Ghaly pour aider au dénouement de l’affaire. Il est en route », a confirmé à l’AFP une source officielle malienne contactée par téléphone. Mais l’intéressé a catégoriquement démenti cette information.

« Effectivement, je suis dans le nord (du Mali) depuis samedi, mais pas pour la médiation. C’est pour assister à une rencontre intercommunautaire », a-t-il assuré. « Je ne suis pas médiateur pour la libération des otages. Je souhaitais le préciser », a dit Iyad Ag Ghaly, qui appelait avec un téléphone relié au réseau satellite.

Preuves de vie

Iyad Ag Ghaly avait cependant déjà envoyé auprès des ravisseurs l’un de ses proches qui avait pu voir les otages, avant la publication officielle de preuves de vie. L’objectif du « médiateur » malien serait à présent de revenir avec tout ou partie des revendications posées par les ravisseurs.

Chef de l’« Alliance démocratique du 23 mai 2006 pour le changement » (ex-rebelles touaregs), Iyad Ag Ghaly a déjà été impliqué dans plusieurs libérations d’otages depuis 2003.

La branche maghrébine d’Al-Qaïda avait revendiqué l’enlèvement de cinq Français, un Togolais et un Malgache – pour l’essentiel des collaborateurs d’Areva et de son sous-traitant Satom, filiale du groupe français Vinci – capturés à leur domicile, sur le site minier d’Arlit (nord du Niger), dans la nuit du 15 au 16 septembre. Selon des sources maliennes et françaises, ces sept personnes sont détenues dans des collines désertiques du Timétrine, dans le nord-est du Mali, à une centaine de kilomètres de l’Algérie.

Jeudi, la chaîne Al-Jazira a diffusé une photographie des otages français entourés de leurs ravisseurs ainsi que des enregistrements sonores de plusieurs d’entre eux. Ces éléments, authentifiés, ont été qualifiés de « signe encourageant » par les autorités françaises.

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