Jeune Afrique, 27 de Mayo- Deux candidats issus de partis agréés, dont le président sortant Paul Kagame, du Front patriotique rwandais (FPR), ont été déjà désignés candidats à ce scrutin.
"Le processus électoral évolue dans un climat d?incertitude et de tensions permanentes entre le parti au pouvoir et les partis politiques d?opposition", écrit cette organisation basée à Kigali dans son dernier rapport reçu jeudi.
"Depuis le début de l?année, les partis politiques d?opposition rwandais traversent de dures épreuves", affirme la LDGL, évoquant notamment "des scissions" au sein de Parti social (PS) Imberakuri, une formation agréée l’année dernière.
Le collectif note par ailleurs que les Forces démocratiques unifiées (FDU) et le Parti démocratique vert "n?arrivent toujours pas" à se faire enregistrer.
L’organisation estime que les chances pour les dirigeants de l’opposition "d?évoluer en indépendant s?amenuisent" du fait des "poursuites (judiciaires) dont ils font objet" et "des accusations d?idéologie génocidaire, négationnisme (du génocide) et divisionnisme" portées contre certains d’entre eux.
La présidente des FDU, Victoire Ingabire, qui a été désignée pour représenter son parti au scrutin, est poursuivie depuis le mois dernier, pour collaboration avec les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) basées dans l’est de la RDCongo et considérées par Kigali comme un mouvement terroriste.
Le parquet l’accuse également de nier la réalité du génocide des Tutsi de 1994 et de prêcher la division ethnique, des allégations qu’elle réfute.
Le collectif appelle les autorités rwandaises à "promouvoir le multipartisme à travers des facilités d?agrément pour les partis politiques naissants".
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