Le PDP qui domine largement la scène politique depuis le retour aux régimes civils en 1999, a subi un recul dans le sud-ouest et dans le nord, alors que le principal parti d’opposition Congrès pour l’action au Nigeria (ACN), au pouvoir dans la capitale économique Lagos, a gagné du terrain dans le sud-ouest.
Le Congrès pour le changement progressif (CPC, opposition), dont l’ex-dictateur Muhammadu Buhari est le candidat à la présidentielle et devrait être le principal adversaire de Goodluck Jonathan, a lui consolidé sa présence dans le nord.
Le scrutin de samedi, qui avait été reporté à deux reprises, était un test de la capacité du Nigeria à organiser enfin des élections libres et transparentes et tourner la page de votes violents et frauduleux.
Le Nigeria, puissance pétrolière de 150 millions d’habitants, organise le 16 avril une présidentielle suivie le 26 de l’élection des gouverneurs et des assemblées régionales.
Officiels et observateurs ont généralement relevé un progrès dans l’organisation et le déroulement du scrutin. Mais celui-ci a été marqué par trois attentats à la bombe, dont le plus meurtrier vendredi à Suleja (centre) qui a fait au moins 13 morts.