Le gouvernement algérien n’autorisera pas de nouveaux partis politique

La stratégie de la détente en Algérie a ses limites. Le gouvernement, qui multiplie les gestes d’accalmie pour éviter une confrontation avec la population, a néanmoins annoncé jeudi 24 février qu’il n’envisageait pas d’autoriser la création de nouvelles formations politiques.

Plusieurs groupes ou formations ont cependant déposé une demande d’agrément auprès du ministère de l’Intérieur. Parmi ces formations, le Parti pour la justice et la liberté (PJL) de Mohamed Said, candidat à l’élection présidentielle de 2009, l’Union démocratique républicaine (UDR) d’Amara Benyounes, ancien ministre de la Santé et dissident du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) de Said Sadi, et enfin le Front démocratique (FD) de l’ancien Premier ministre Sid Ahmed Ghozali.

« L’agrément de nouveaux partis politiques n’est pas envisagé pour le moment », a répondu Dahou Ould Kablia, le ministre de l’Intérieur à la radio nationale. Il a assuré qu’aucun agrément n’avait été délivré pour l’heure.

Les islamistes aussi

D’autres personnalités, dont deux islamistes, envisagent de former des mouvements. Madani Mezrag, chef de l’Armée islamique du salut (AIS) qui s’est rendu aux autorités dans le cadre du programme de réconciliation nationale Concorde civile, souhaite désormais mener le combat politique.

Abdallah Djaballah qui a déjà créé les deux partis d’El-Islah et Ennahdha, veut en créer un troisième dès que la levée de l’état d’urgence entrera en vigueur.

Actuellement, 21 partis sont représentés à l’Assemblée nationale populaire en Algérie.

 

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