Jeune Afrique, 16 de Abril- "Nous avons pu leur parler ce matin et avoir la preuve qu’ils étaient en vie. Ils sont en bonne santé. Nous faisons le maximum pour assurer leur libération", a dit à l’AFP Noureddine Mezni, porte-parole officiel de la Minuad.
"Les autorités soudanaises connaissent l’identité des ravisseurs et veulent s’assurer que la libération (des otages) se fera dans les meilleures conditions possibles", a-t-il ajouté.
Les quatre policiers sud-africains -deux hommes et deux femmes- de la mission de paix avaient fini leur service dimanche à la base de la Minuad à Nyala (capitale du Darfour-Sud) et rentraient à leur résidence située sept kilomètres plus loin.
Une collègue vivant dans la même résidence qu’eux avait alerté dimanche soir la mission de leur absence après le couvre-feu imposé aux organisations internationales au Darfour. Leur rapt n’a pas été revendiqué.
Le Darfour, région de l’ouest du Soudan en proie depuis 2003 à une guerre civile complexe, est aussi le théâtre depuis plus d’un an d’une vague d’enlèvements d’humanitaires et d’expatriés en général.
Cette prise d’otages est intervenue alors que les Soudanais participaient à leurs premières élections multipartites en 24 ans.
Le gouvernement sud-africain s’est dit jeudi "confiant" que ses ressortissants seraient prochainement libérés et a assuré mettre en oeuvre tous les moyens pour y parvenir.