Sahel: création d’un centre régional du renseignement installé à Alger

Jeune Afrique, 30 de Septiembre- Les autorités algériennes ont gardé un mutisme total sur cette réunion qui n’a fait l’objet d’aucune déclaration officielle ni d’aucun communiqué.

Le centre, selon Al-Watan, sera constitué d’une coalition d’officiers de haut rang des quatre pays qui assumeront la défense du territoire. "Les pays de la sous-région sont capables de relever le défi, il n’y a aucun doute sur la question", indique cette source.

Les officiers échangeront toutes informations "sur les activités des groupes terroristes dans la région, leur implantation, leurs mouvements et surtout l’identité de chacun de leurs membres", explique-t-elle.

La direction du centre sera tournante, comme l’est le Conseil d’état-major militaire régional qui s’était réuni à Tamanrasset, dans le sud algérien dimanche, ajoute le journal. L’Algérie avait, à cette occasion, passé la présidence du Conseil au Mali.

Ce centre du renseignement sera "la colonne vertébrale" de la stratégie du Conseil pour neutraliser le terrorisme dans la région, précise le journal.

Al-Watan indique que la proposition, émanant selon lui du Mali, de faire entrer le Maroc a été écartée car le royaume chérifien "n’est géographiquement pas concerné".

La source citée par le journal a à ce sujet accusé "des pays étrangers à la sous-région" d’exercer des pressions pour inclure ce voisin de l’Algérie. "Les activités d’Al-Qaïda sont concentrées surtout dans les territoires du Mali, du Niger, de la Mauritanie et de l’Algérie, a-t-elle fait valoir. Le Maroc n’a pas pied dans cette région".

Rabat et Alger entretiennent des relations très tendues, notamment en raison de la question du Sahara Occidental.

"Les représentants des services de chacun des pays sont conscients de l’enjeu et acceptent le principe de constituer cette coalition à quatre et non à cinq", a déclaré ce responsable au journal algérien. Toute aide allant dans le sens du soutien logistique à cette initiative reste la bienvenue", ajoute ce responsable.

Les deux réunions d’Alger et de Tamanrasset se sont tenues une quinzaine de jours après l’enlèvement dans le nord du Niger de sept étrangers, dont cinq Français employés par le groupe nucléaire Areva et un de ses sous-traitants.

La France s’est dite prête à négocier avec Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi) qui a revendiqué le rapt, tout en lançant des recherches à partir d’une "base opérationnelle" à Niamey.

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