Jeune Afrique, 29 de Marzo- "L’organisation de cette conférence à Casablanca est le signe de l’appropriation grandissante de la lutte contre le VIH/sida en Afrique par les acteurs locaux, alors même que ce continent reste le plus touché par l’épidémie", a déclaré la Marocaine Hakima Himmich, présidente de cette 5e conférence francophone.
Environ 1. 800 travaux provenant de 40 pays seront débattus à cette occasion.
Y figurent notamment les questions relatives à "l’irrégularité des moyens financiers" pour lutter contre la pandémie en Afrique et la "qualité du suivi thérapeutique tout au long de la chaîne de la maladie", selon les organisateurs.
Le problème de l’"équité" dans l’accès à la prévention et aux soins pour les populations vulnérables constitue également un volet important de ce congrès, organisé à l’initiative de l’Alliance francophone des acteurs de santé contre le VIH (AFRAVIH).
"Dans le sud, les modalités pratiques du suivi (des patients) sont très difficiles en dehors des centres les mieux organisés" (hôpitaux publics, ndlr), a relevé pour sa part le professeur français Gilles Brücker, coprésident de la 5e conférence.
Les précédentes conférences francophones VIH/sida s’étaient déroulées à Montréal (2001), Lyon (2003), Bruxelles (2005) et Paris (2007).
L’Afrique sub-saharienne compte 22,4 millions de personnes séropositives ou malades du sida, soit les deux tiers du total mondial (33,4 millions), selon les estimations pour 2008 publiées par l’Onusida en novembre 2009.