Global Witness appelle le Zimbabwe à ne pas vendre des diamants controversés

Jeune Afrique, 29 de Abril- "Il n’est pas question que les exportations reprennent si le gouvernement ne prouve pas qu’il a pris les mesures indispensables pour arrêter les abus" dans les champs de Marange (est), a déclaré l’une de ses militantes Elly Harrowell, dans un communiqué.

Plusieurs observateurs ont accusé les militaires zimbabwéens d’avoir expulsé avec violence des petits mineurs illégaux de Marange et d’avoir eu recours au travail forcé, parfois d’enfants, dans la zone.

Le processus de certification de Kimberley (KPCS), qui vise à éliminer du marché mondial les diamants extraits illégalement pour financer des groupes armés, a donné au Zimbabwe jusqu’à juin pour évacuer les militaires de la zone, sous peine d’être suspendu de l’organisation.

Faute d’avoir obtenu l’accord du KPCS, le gouvernement avait suspendu début janvier la vente de 300. 000 carats de diamants originaires de Marange. Mais un tribunal zimbabwéen vient d’autoriser la mise sur le marché de 129. 400 carats.

Le ministre des Mines Obert Mpofu a salué cette décision en réitérant la volonté de Harare de "profiter des diamants que le KP le veuille ou non".

"Si le gouvernement applique son projet de vendre ses diamants sans l’accord du processus de Kimberley, il devra en être suspendu", a estimé Mme Harrowell, dont l’association, spécialisée dans les problèmes liés à l’exploitation des ressources naturelles, est membre du KPCS.

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