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Les bureaux de vote pour l’élection présidentielle en Zambie ont ouvert mardi matin à 04H00 GMT (O6HOO locales).
Plus de cinq millions de Zambiens sont appelés à élire leur président entre le sortant Rupiah Banda, proche des milieux d’affaires et surfant sur le boom du cuivre, et son principal opposant Michael Sata, un nationaliste qui promet de lutter contre la pauvreté.
Le vainqueur devrait présider aux destinées du pays pendant cinq ans.
Le scrutin s’annonce très serré, selon les analystes, et le président Banda a donné des consignes à la police pour éviter tout débordement, après les violences post-électorales qui avaient marqué les élections de 2006 et 2008.
Banda se targue d’avoir dirigé un pays au taux de croissance record en Afrique, notamment grâce à l’envolée des cours du cuivre, la principale source de revenus de la Zambie.
Sata l’accuse d’avoir laissé les investisseurs étrangers faire main basse sur cette richesse et de n’avoir rien fait pour sortir son peuple de la pauvreté.
Rupiah Banda est le candidat du Mouvement pour une démocratie multipartite (MDM), au pouvoir depuis 20 ans, tandis que Sata est l’homme du Front patriotique (PF).
D’autres petits candidats d’opposition peuvent venir jouer les trouble-fêtes.
L’élection se joue en un seul tour et les analystes s’attendent à ce que le vainqueur n’atteigne pas les 50% des suffrages exprimés. "La majorité des électeurs sont actuellement dans un état d’insatisfaction profonde, c’est pourquoi je pense que nous verrons l’opposition recueillir au total plus de voix que le parti au pouvoir", pronostique le politologue Phineas Bbaala, de l’université de Zambie.
"Mais comme l’opposition est divisée, il est plus que probable que le MMD l’emporte", ajoute-il.
Lors du précédent scrutin, en 2008, organisé en raison du décès brutal du président Levy Mwanawasa, Banda avait battu Sata par un écart de deux points.
Michael Sata avait dénoncé une élection truquée et ses partisans avaient provoqué des violences dans les jours suivant la proclamation des résultats.

 

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