El-Béchir : pas de référendum sans accord sur la frontière

Jeune Afrique, 30 de Julio- Est-ce un moyen de reporter le référendum sur l’indépendance du Sud-Soudan ? Quoi qu’il en soit, Omar el-Béchir ne veut pas laisser en suspens la détermination du tracé entre le Nord et le Sud-Soudan, riche en pétrole. Au point d’en faire une condition sine qua non à l’organisation du scrutin, prévu pour janvier prochain.

On le comprend : l’absence d’accord sur la démarcation de la frontière entre le Nord et le Sud pouvaient mener à un nouveau conflit ou à la naissance d’un « point chaud » a prévenu le président soudanais.

« Il s’agit d’une condition pour tous les référendums à travers le monde pouvant mener à la création d’un nouvel État souverain », a affirmé Ibrahim Ghandour, un haut responsable du NCP, le parti présidentiel.

« Ne pas confondre désirable et conditionnel »

Si les sudistes s’accordent sur la nécessité d’un tel accord, ils refusent d’en faire une condition. « Il est dans l’intérêt du Sud, plus encore que de celui du Nord, de délimiter la frontière », a déclaré Luka Biong Deng un ténor des ex-rebelles sudistes du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM). « Mais il ne faut pas confondre ce qui est désirable avec ce qui est conditionnel », a-t-il prévenu.

La date de janvier 2011 est inscrite dans l’accord de paix global (CPA) signé en 2005 à l’issue de deux décennies de guerre civile entre le Nord et le Sud du Soudan. Un report de cette date pourrait faire courir des risques au respect de l’accord dans sa globalité.

Le NCP et le SPLM sont en désaccord sur cinq lieux précis afin de démarquer l’ensemble de la frontière. « Mais nous avons bon espoir d’arriver à un accord d’ici la tenue du référendum », a souhaité Ibrahim Ghandour.

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