Attentat du bazar au Caire en février 2009: la justice libère les suspects

Jeune Afrique, 1 de Marzo- La justice égyptienne a ordonné lundi la libération de sept personnes arrêtées après l’attentat commis en février 2009 au Caire, dans lequel une adolescente française était décédée, a annoncé l’agence officielle Mena.

"Le Parquet de la sûreté de l’Etat a décidé de libérer les sept accusés dans l’affaire de l’attentat d’Al-Hussein, fin février 2009", a indiqué l’agence.

Il s’agit de deux Egyptiens, trois Belges et deux Palestiniens, selon la Mena. Lors de l’annonce de leur arrestation en mai 2009, le ministère de l’Intérieur avait affirmé qu’ils faisaient partie d’une cellule affiliée à Al-Qaïda.

Le Parquet n’a pas encore fait part des raisons pour lesquelles il avait décidé la libération de ces sept personnes, a indiqué à l’AFP une source judiciaire.

Le 22 février 2009, une jeune touriste française de 17 ans avait été tuée dans l’attentat et 24 personnes avaient été blessées, dont 17 Français, trois Saoudiens, trois Egyptiens et un Allemand.

La bombe artisanale avait été placée sous un banc en marbre de la place de la mosquée Al-Hussein, aux abords du grand bazar Khan Al-Khalili du Caire, sur lequel était venue s’asseoir la jeune Française.

Les autorités égyptiennes avaient indiqué que la cellule se faisait appeler "Armée islamique de Palestine" et était en possession d’armes et d’explosifs au moment des arrestations.

Elle était dirigée par deux Egyptiens vivant à l’étranger et recrutait des militants venus en Egypte sous couvert d’y étudier afin de tenter d’"organiser des opérations terroristes dans le pays et à l’étranger", avait précisé le ministère de l’Intérieur à l’époque.

Après une longue période de violences islamistes qui ont culminé avec le massacre d’une soixantaine de touristes à Louxor, en 1997, une nouvelle vague d’attentats terroristes s’est produite entre 2004 et 2006, portant un sérieux coup à l’industrie touristique.

Trois attaques meurtrières, faisant au total 120 morts, avaient eu lieu dans les cités balnéaires de Taba, Charm el-Cheikh et Dahab, et un attentat, également au Khan Al-Khalili, avait provoqué la mort de trois personnes.
 

www.jeuneafrique.com/depeche_afp_20100301T152036Z20100301T135635Z_attentat-du-bazar-au-caire-en-fevrier-2009-la-justice-libere-les-suspects.html

Dejar un comentario

Tu dirección de correo electrónico no será publicada. Los campos obligatorios están marcados con *