Attaque de «mercenaires libériens» en Côte d’Ivoire

L’attaque de "mercenaires libériens" dans l’ouest de la Côte d’Ivoire a fait au moins 23 morts, selon Abidjan. Elle s’est déroulée dans la localité de Ziriglo et non de Nigré, comme l’indiquaient précédemment des sources militaires.
Selon un bilan officiel publié dimanche par le ministère ivoirien de la Défense, ce n’est pas le village de Nigré mais celui de Ziriglo, proche de la grande forêt de Taï, qui a été la cible d’une attaque de « mercenaires libériens ». Le bilan est quant à lui revu à la hausse : il n’est plus de 14 tués, dont trois « assaillants » mais de 23 morts, dont 13 civils ivoiriens (parmi lesquels des femmes et des enfants), six Burkinabè, trois Nigériens et un soldat des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).
La zone fait « l’objet de bouclage et de ratissage par les FRCI et la gendarmerie nationale appuyées par des moyens terrestres et aériens de (la force onusienne) Onuci », poursuit le ministère qui annonce également que « des sections d’infanterie seront déployées au plus près des populations de l’ouest ».

Déstabilisation
La région occidentale de la Côte d’Ivoire a été la plus touchée par les affrontements entre pro-Ouattara et pro-Gbagbo pendant la crise postélectorale qui a fait au moins 3000 morts entre décembre 2010 et avril 2011, selon l’ONU.
Réunis le 10 septembre au Nigeria avec d’autres chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest, le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue libérienne Ellen Johnson Sirleaf ont appelé l’ONU à intensifier sa surveillance de la zone frontalière entre leurs deux pays. D’importantes quantités d’armes et de munitions y ont été saisies, ce qui suscite des craintes pour la stabilité du Liberia, sorti il y a huit ans d’une guerre civile (1989-2003), et qui organise des élections générales le 11 octobre.

 

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